Après avoir observé où se trouvent les lieux culturels, on cherche maintenant à comprendre pourquoi ils s’y trouvent et comment ils sont utilisés. Cette étape explore l’idée que le pouvoir d’achat et la situation sociale des habitants jouent un rôle central dans l’activité culturelle locale. L’objectif est de voir s’il existe un lien entre le revenu des ménages et la fréquentation culturelle d’un territoire.
En complément, nous représentons l’écart de fréquentation selon la catégorie socioprofessionnelle. Ces visualisations montrent que les inégalités économiques et sociales se traduisent directement dans les pratiques culturelles : l’inégalité culturelle ne dépend pas seulement de la présence d’une offre, mais aussi de la capacité des individus à la mobiliser.

Faites défiler
Consultez la relation entre conditions économiques et usages culturels, et comparez les territoires selon leurs dynamiques sociales.
Ces trois visualisations montrent une tendance nette : les inégalités économiques et sociales influencent directement l’accès à la culture. Plus un territoire est touché par la précarité, plus la fréquentation des musées est faible, et les écarts se lisent clairement dans l’espace. Les différences de pratiques entre catégories socioprofessionnelles confirment que l’offre seule ne suffit pas : la capacité à la mobiliser dépend des conditions de vie.
La relation négative entre pauvreté et visites de musées met en évidence un frein économique réel à la participation culturelle.
Les cartes montrent que les zones les plus pauvres sont souvent celles où l’activité muséale est la plus faible, appelant des actions ciblées à l’échelle locale.
Les cadres et professions intermédiaires participent davantage que les ouvriers et les retraités. Les politiques culturelles inclusives doivent intégrer tarifs, mobilité, médiation et éducation artistique et culturelle.
L’accès à la culture ne dépend pas seulement de l’inventaire des équipements. Il résulte d’un faisceau de facteurs : pouvoir d’achat, proximité et transport, horaires, médiation, habitudes et capital culturel. Agir sur ces leviers est indispensable pour réduire les écarts de participation.
Une politique culturelle plus inclusive doit tenir compte des inégalités structurelles qui empêchent certaines populations de bénéficier pleinement de l’offre existante.